Depuis « Tempête au Pont-Butin » en juin, juillet 1996 ou « Quichotte » toujours au Pont-Butin, l’équipe du théâtre écart suit une politique de l’emploi avec des créations qui s’inscrivent dans notre présent et créent souvent l’événement.
écart : intervalle, entorse… s’écarter d’une position, d’une règle, d’une convenance… varier, dévier.
Rétrospective théâtre écart
pendant le Festival " PLEIN TUBE "
aux Cinémas du Grütli, dimanche 12 juin à 15h30
Un montage de Jeremy Verlooven :
Tempête au Pont-Butin, “La Tempête” de Shakespeare
Quichotte, de Serge Martin d’après Cervantès
Le Silence de la mer de Vercors
Elektra-Ichkéria d’après Sophocle
Clandestin de Serge Martin
La peau de l’ange (vidéo employée lors du spectacle)
Rabelais, la nuit, d’après l’œuvre entière de Rabelais
Théâtre de La Parfumerie
3 – 22 novembre 2015
Equipe de réalisation
Mise en scène Serge MARTIN
Mise en jeu Philippe MORAND
Scénographie et lumières Michel FAURE
Collaboration artistique Evelyne CASTELLINO
Dramaturgie Lefki PAPACHRYSOSTOMOU
Costumes et accessoires Florence MAGNI
Images Francesco CESALLI
Univers sonore Jacques ZÜRCHER
Administration Philippe CLERC
Attachée de production Yasmine EL-SANIE
Communication Sara DOMINGUEZ
Distribution
Le vieil homme Serge MARTIN
La jeune immigrée Verena LOPES
Les 2 gardes-côtes Angelo DELL’AQUILA
Thomas DIEBOLD
Le jeune homme Nadim AHMED
Un coin de rivage, une berge désertée. Il y avait du sable, il y avait des pêcheurs, il n’y en a plus… Le marais a envahi la côte. Un vieil homme a abordé. Sa particularité est sa duplicité : un « autre » parle aussi par sa voix. La Torre, c’est son surnom, veut transmettre ce qu’il sait à un jeune homme. Il est pressé car sa mémoire est défectueuse.
Jusqu’ici, le rôle de La Torre était d’écouter les femmes qui venaient se confier à lui.
Il retrouve une jeune fille rebelle qui fait sauter les égouts de la ville.
Deux gardes-côtes lui interdisent de rester sur cette berge.
« Tout détruit ou falsifié... Tous les livres réécrits, tous les tableaux repeints... J’ai personnellement procédé à la falsification. »
“1984” de George Orwell
La deuxième voix du vieil homme : son ombre.
L'Ombre est une partie de la psyché formée de la part individuelle qui ne se connaît pas elle même, et dont l’existence même est souvent ignorée. La rencontre avec l'ombre peut se réaliser souvent lors d'un choc important qui nous fait reconsidérer l'importance de nos choix de vie.
L’ombre constitue un double, un frère jumeau intérieur, une lumière intérieure, la part de sagesse, quelquefois opposé comme dans un miroir. Les pulsions et complexes refoulés s’expriment et deviennent autonomes. L’intégration de l’ombre à la conscience est assumée par le vieil homme.
Ce double est aussi le petit « fou » personnel qui n’arrête pas de nous critiquer. Mais « ce frère » porte avant tout une émotion. Nous abritons tous un enfant intérieur (Concept de psychologie analytique créé par Carl Gustav Jung pour désigner la part enfantine ou infantile de l'adulte).
Je tiens à rendre hommage à tous les participants de cette création pour leur engagement sur un texte qui m’est très personnel. Je remercie chaleureusement Philippe Morand qui nous a aiguillé par le jeu sur des bases concrètes et nous a permis aussi d’affiner la mise en scène.
S. M.
Nos remerciements aux Ateliers de décors du Lignon, à Victoria Baumgartner, Marc Heimendinger et Sara Dell’Aquila.
ou
Souhaitons aux lendemains d’avoir lieu
Elle, c’est à la fois la Dame autocéphale, Lui, c’est à la fois l’acteur fuyant autrui,
la Femme Pantagonique, Catharina l’ouvrier Ouiceps, le valet de carreau,
Mère Ubu l’Homme d’Outre ça, Petruchio, Père Ubu
L’équipe de réalisation
Mise en scène Serge MARTIN
Musique Jacques ZÜRCHER
Lumières Michel FAURE
Costumes Florence MAGNI
Administration Philippe Clerc
Ici, on se dévore d’amour, la mémoire renverse les situations, et la fureur ou le rire prennent chacun leur tour les reines. Ici, la cruauté et la tendresse se battent en duel avec finesse ou outrance. L’écriture ne s’arrête pas au texte, elle se confectionne par le jeu, dans une bonne humeur récurrente.
Ca se passe entre l’instinct et l’esprit, c’est instable, changeant, bouleversé, entre sexualité et poésie. Ca se fait par strates successives, par le détournement d’une langue qui fluctue, habitée par d’étranges fantômes. Un jeu de dupes afin de deviner les secrets d’une entente. Car les deux protagonistes désirent se rencontrer.
Le monde qu’ils déclenchent, les lieux, les temporalités même, n’existent que dans leurs relations. Un entremêlement de rapports, un questionnement permanent, des glissements, des échos afin de se répondre, de se toucher.
Les personnages ont une identité diversifiée, ils sont in-tranquilles. Ils errent à la frontière de la réalité, s’égarant dans des fables qu’ils s’obstinent à se confier, à rejouer ensemble. Ils sont généreux mais comme inadéquats l’un pour l’autre. Et pourtant, ils ne cherchent que le contact mais chacun à sa façon, et tout d’abord d’une manière classique : Elle, cyclothymique en quête de bonheur, par la parole, Lui, tendre brute, par l’action.
Au prise avec leurs obsessions et une obstination à se contrefaire, ils essaient d’être vrais. Afin d’échapper à ce qui s’apparente à une perdition, ils s’inventent pour se trouver : Lui, en essayant de concilier sa tête malade et ses sens à vif, pour ne pas être un animal, Elle, en espérant de meilleurs jours afin d’accéder au réel ou de le dépasser ?
Place à la curiosité !
- «Tempête au Pont-Butin» d'après La Tempête de Shakespeare. Genève, juin-juillet 1996.
- «Quichotte» de Serge Martin d'après Cervantès. Genève, juin-juillet-août 1997.
- «Le Silence de la mer» de Vercors, en coproduction avec la Fondation Livre-Cinéma-Théâtre. Genève, avril-mai 1999.
- «Le radeau de la Méduse» création. Textes d'Olivier Chiacchiari, Jean-Claude Blanc et Richard Gauteron. Genève, août-septembre 1999.
- Tournée «Le Silence de la mer». Genève - Vaud, novembre 1999-avril 2000.
- «Elektra-Ichkéria» création d'après Sophocle et Euripide. Genève, avril 2001.
- Tournée «Le Silence de la mer». Jura - Neuchâtel, avril-mai 2001.
- «Clandestin» de Serge Martin. Genève - Valais, novembre - décembre 2002.
- «Le chantier permanent» recherche écriture scénique, 15 créateurs, 4 prototypes dans 3 théâtres différents. Novembre 2004-février 2005.
- «La peau de l'ange» de Serge Martin. Genève - Valais, avril-mai 2006, en coproduction avec le Théâtre du Crève-Coeur.
- «Dernières facéties avant le déluge» de Serge Martin. Genève, septembre 2008, en coproduction avec le Théâtre de l'Orangerie.
- Sortie du livre «théâtre écart». Conception : Serge Martin et Rebecca Pittet. Photographies : Pierre-André Fragnière, Christian Lutz, Philippe Christin, Thierry Fischer, Mario Del Curto, Atelier Sud a. c. duss. Couverture : Pierre-Alain Bertola.
- Festival écart - février 2009 - Théâtre de La Parfumerie
- Genève, Théâtre T 50
- Neuchâtel, Théâtre du Pommier, Centre Culturel
- Sion, Teatro Comico
- Lausanne, Pull Off Théâtres
- Orbes, Théâtre de La Tournelle
Texte et mise en scène : Serge Martin
Jeu : Denis Correvon, Esther Rizzo, Zoé Jaeger, Nino Siroli
Lumières et régie : Renato Campora
Son : Jacques Zürcher
Voix : Mathieu Ziegler, Yasmine Saegesser
Construction Caddie : David Chatel
Vidéo Francesco Cesalli
Univers sonore Jacques Zürcher
Lumières Renato Campora
Michel = Quichotte Jon Ander Alonso
Jean-Marc = Sanch Jérôme Jeannin
Jeune(s) fille(s) Aurélie La Rocca
Voyou, oncle Bernard Djamel Belghazi
"Mangeclous"
d'après le roman d'Albert Cohen - Editions Gallimard
Théâtre Pitoëff - 11 janvier - 3 février 2013
adaptation et mise en scène Serge Martin
Lumières Michel FAURE
Costumes Florence MAGNI
Vidéo Francesco CESALLI
Univers sonore Jacques ZÜRCHER
Maquillage, coiffures Katrin ZINGG
Fabrication, accessoires David CHATEL
Administration Philippe CLERC
Distribution
Par ordre d’entrée en scène :
Salomon Miguel FERNANDEZ V.
Saltiel Olivier NICOLA
Mangeclous Jean-Louis JOHANNIDES
Mattathias Dimitri ANZULES
Michaël Daniel MONNARD
Scipion Serge MARTIN
Jérémie Jacques MAEDER
Solal Pietro MUSILLO
Le comte de Surville, l’huissier et le caissier,
le technicien en scène (changements à vue) Jérôme SIRE
_________________Remerciements
Coproductions
Le théâtre du Crève-Cœur, le théâtre de l’Orangerie, le Théâtre de La Parfumerie,
les Marionnettes de Genève, le Théâtre Spirale, la Compagnie 100% Acrylique, le Centre Culturel Neuchâtelois
Subventions et dons
Le Département de la culture de la Ville de Genève, le Département de l’Instruction Publique de l’Etat de Genève, la Loterie Romande, Pro Helvetia, la Ville de Lancy, la Fondation Hans Wilsdorf, la Fondation S. T. Johnson, la Fondation H. et V. Barbour, la Fondation Livre-Cinéma-Théâtre, l’Ambassade de France en Suisse, la Fondation Ernst Göhner, la Fondation Leenaards, les Services Industriels de Genève, Basis, les Ecrivains Associés de Théâtre, le Service Culturel Migros, la Migros de Zürich, la Corodis, les banques Ferrier-Lullin, Lombard Odier et Pictet, les communes de Meyrin, du Grand Saconnex et de Presinge
Partenaires
La Fondation des exercices de l’Arquebuse et de la navigation, l’Ecole d’ingénieurs, la Gavotte d’Onex, les Transports Publics Genevois, les Mouettes genevoises, Le Service culturel de l’enseignement, la Tribune de Genève, Radio Lac, Métro-Ciné, La Traverse, Reg’Art, le Musée d’Art Moderne et Contemporain, les entreprises Meier Adrien et Cie Bacchetta SA, Zschokke, Ambrosetti, la Fanfare du Loup Orchestra, la Haute Ecole d’Arts et de Design, la commune de Carouge, Les Maisons de Quartier des Acacias et des Pâquis
Sponsoring de service et collaborations
. le Grand Théâtre, le Théâtre de la Comédie, Le Poche, théâtre de Genève, le Théâtre de Vidy Lausanne, le Théâtre Am Stram Gram, le Théâtre du Grütli, le Théâtre Saint-Gervais, le Théâtre du Loup, le Théâtre de La Parfumerie, le Théâtre de l’Usine, la Télévision Suisse Romande, le Victoria Hall, le Festival La Bâtie, le Forum Meyrin, le Théâtre de Carouge, la ville de Vernier, Papier Gras, le CAC Grütli, les Activité culturelles de l’Université de Genève, la Maison de Quartier de La Jonction, MV4 Procuctions, la Bibliothèque de Genève, la Commission Théâtre du Post Obligatoire, la Société de Lecture
. le Teatro Malandro, BASIS, l’Association ADT, le Petit Théâtre de l’Arlequin, la Cité Bleue, les Montreurs d’images, l’Alhambra, le Théâtre Séraphin, la Compagnie des Basors, l’Association Hors-Jeu
. le Département des Travaux Publics et de l’Energie, le Département Justice et police, l’Arsenal Cantonal de Genève, la Voirie de Lancy, les CFF, Sécuritas, Chevalley Transports SA, Hominal Georges et fils, J.-P. Vallon Electricité, Muller constructions métalliques, ESO-ER Sauv. de Genève, les Pontonniers genevois, l’Ecole de mécanique, DOW (Europe) SA International Development Center, Dizerens Frères, Boissec SA, Vernet SA Electricité, TMC, H.P.M., le Château des Bois Satigny, la Boucherie des Alpes, Loca Tentes
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