La jetée des espoirs
Théâtre de La Parfumerie
Equipe de réalisation
- Mise en scène – Serge MARTIN
- Mise en jeu Philippe – MORAND
- Scénographie et lumières – Michel FAURE
- Collaboration artistique – Evelyne CASTELLINO
- Dramaturgie – Lefki PAPACHRYSOSTOMOU
- Costumes et accessoires – Florence MAGNI
- Images – Francesco CESALLI
- Univers sonore – Jacques ZÜRCHER
- Administration – Philippe CLERC
- Attachée de production – Yasmine EL-SANIE
- Communication – Sara DOMINGUEZ
Distribution
- Le vieil homme – Serge MARTIN
- La jeune immigrée – Verena LOPES
- Les 2 gardes-côtes – Angelo DELL’AQUILA, Thomas DIEBOLD
- Le jeune homme Nadim – AHMED
Un coin de rivage, une berge désertée. Il y avait du sable, il y avait des pêcheurs, il n’y en a plus… Le marais a envahi la côte. Un vieil homme a abordé. Sa particularité est sa duplicité : un « autre » parle aussi par sa voix. La Torre, c’est son surnom, veut transmettre ce qu’il sait à un jeune homme. Il est pressé car sa mémoire est défectueuse.
Jusqu’ici, le rôle de La Torre était d’écouter les femmes qui venaient se confier à lui.
Il retrouve une jeune fille rebelle qui fait sauter les égouts de la ville.
Deux gardes-côtes lui interdisent de rester sur cette berge.
La deuxième voix du vieil homme : son ombre.
L’Ombre est une partie de la psyché formée de la part individuelle qui ne se connaît pas elle même, et dont l’existence même est souvent ignorée. La rencontre avec l’ombre peut se réaliser souvent lors d’un choc important qui nous fait reconsidérer l’importance de nos choix de vie.
L’ombre constitue un double, un frère jumeau intérieur, une lumière intérieure, la part de sagesse, quelquefois opposé comme dans un miroir. Les pulsions et complexes refoulés s’expriment et deviennent autonomes. L’intégration de l’ombre à la conscience est assumée par le vieil homme.
Ce double est aussi le petit « fou » personnel qui n’arrête pas de nous critiquer. Mais « ce frère » porte avant tout une émotion. Nous abritons tous un enfant intérieur (Concept de psychologie analytique créé par Carl Gustav Jung pour désigner la part enfantine ou infantile de l’adulte).
Je tiens à rendre hommage à tous les participants de cette création pour leur engagement sur un texte qui m’est très personnel. Je remercie chaleureusement Philippe Morand qui nous a aiguillé par le jeu sur des bases concrètes et nous a permis aussi d’affiner la mise en scène.
S. M.
Nos remerciements aux Ateliers de décors du Lignon, à Victoria Baumgartner, Marc Heimendinger et Sara Dell’Aquila.
« Tout détruit ou falsifié… Tous les livres réécrits, tous les tableaux repeints… J’ai personnellement procédé à la falsification. »
“1984” de George Orwell