La Peau de l'ange

de Serge Martin

Avez-vous déjà ressenti cette dualité qui nous pousse à dialoguer avec nous-mêmes ? Et ce désir fou de vouloir l’unité avec l’autre ?

 

Bien sûr les anges, l’ange gardien en particulier, ayant ici perdu sa fonction et ne sachant plus voler.

Et en face, un Orphée, fils unique, ayant perdu son pouvoir d’adoucir le monde.

La pièce est une métaphore du passage, écrite à partir du regard d’un Orphée sur son Eurydice. Lui, attend près d’une cabine téléphonique qu’on l’appelle. Elle, évolue dans un espace ouvert, un monde dans lequel les flèches trouent l’air au ralenti, où ce qui s’émiette est bien venu, un monde de transparence. Va-t-elle l’abandonner ou l’emporter avec elle ?

L’enjeu est fragile parce qu’immatériel : éblouissement, ombre, flou et lumière dans ces apparitions et disparitions que sont la présence d’un ange. Comme un effacement que l’on retrouve dans les lambeaux, la poussière, l’eau qui n’a pas de forme. Un déplacement d’air, une résonance. Le silence et la musique.

Mise en scène Serge Martin

Interprétation          

  • Lui – Vincent BABEL
  • Elle – Aline GAMPERT

 

Équipe de réalisation

  • construction –  Léo Van’T Ship
  • lumières – Michel Faure
  • images – Francesco CESALLI
  • son – Jacques ZÜRCHER