Tire-toi de mon soleil !
Théâtre de La Parfumerie
Equipe de réalisation
Texte et mis en scène – Serge Martin
Collaboration artistique – Thierry Crozat / Hélène Hudovernik
Scénographie – Cornélius Spaeter
Images – Luca Kasper
Lumières – Renato Campora / Jean Sottas
Conception sonore – Alice Nimier
Costumes, accessoires – Spooky Dolls Surgery
Perruques et maquillage – Katrine Zingg
Communication – Audrey Croisier
Graphisme – Evelyne Castellino
Administration – Philippe Clerc
Distribution
Jeu – José Lillo (Joker) / Serge Martin (Diogène)
Diogène en hologramme face au Joker plein pot
Un duo fracassant et sans concession
Un face à face nécessaire pour dénoncer le cynisme actuel, celui des riches et des puissants, l’inverse de celui de Diogène, humaniste, un pauvre tout comme Joker.
Réfléchir à notre avenir en direct au public par le cynisme grec, une philosophie de la transgression :
C’est Diogène qui dit à Alexandre (Le Grand) :
« Ôte-toi de mon soleil ! ».
C’est ce qu’on doit dire aujourd’hui aux grands de ce monde qui obstruent la vie et ne laissent à la plupart que des miettes.
C’est la révolte que le Joker initie sans le vouloir.
Les conceptions de Diogène nous seraient d’un grand secours :
- dépouillement et rejet des richesses du monde
- liberté sexuelle totale
- égalité entre les hommes et les femmes (il y a 2.500 ans)
- suppression des armes
- suppression de la monnaie
- pacifisme.
« Les cyniques ont l’élégance de voir les choses comme elles sont et non pas comme tout le monde souhaiterait qu’elles soient »
Ambrose Bierce, journaliste et nouvelliste américain (1842-1914)
« Il n’y a d’insensés que ceux qui tiennent à l’inégalité et à la domination, ceux qui veulent avoir raison. »
Jacques Rancière